- Date
- 1855-1877
- Name of creator
- France. Commission impériale de l'exposition universelle de 1867 (1865-1872)
- Material importance
and support - Regroupement thématique d’articles inter-sériel.
- Physical location
- Pierrefitte-sur-Seine
- Access conditions
-
Communicables selon les articles L.213-1 à 213-8 du Code du patrimoine, sous réserve des restrictions imposées par l’état matériel des documents.
- Conditions of use
-
Reproduction et réutilisation selon le règlement des salles de consultation en vigueur aux Archives nationales.
Description
Presentation of content
Le 22 juin 1863, quelques mois seulement après la clôture de l’exposition universelle de Londres, deuxième du genre, Napoléon III signe le décret présenté par son ministre de l’Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, Eugène Rouher (1814-1884), qui convoque une nouvelle « exposition universelle des produits agricoles et industriels » à Paris, en 1867 ; le décret du 1er février 1865 lui associe une exposition universelle des beaux-arts.
C’est également au début du mois de février 1865 qu’est créée une Commission impériale, sous la présidence du cousin de l’Empereur, le Prince Napoléon (1822-1891), chargée de diriger et de surveiller l’organisation de l’exposition. Une part importante du travail de mise en œuvre de l’exposition va incomber à Frédéric Le Play (1806-1882), ingénieur polytechnicien et sociologue, qui est l’auteur, notamment, du système de classification des produits présentés en dix groupes et quatre-vingt quinze classes (Règlement général, approuvé par décret du 12 juillet 1865, et en annexe de l'inventaire).
L’exposition, qui se déroule du 1er avril au 3 novembre 1867, accueille un total de 52 200 exposants, très majoritairement européens (15 969 Français et 28 443 exposants des autres pays européens) ; en dehors de l’Europe, les participations les plus importantes sont celles de l’Empire ottoman (4 946 exposants), de l’Amérique latine (1 794) et du Brésil (1 339).
Tous les pays exposent dans un bâtiment commun, d’une superficie de quinze hectares, le Palais elliptique, édifié au centre du Champ de Mars par l’ingénieur polytechnicien Jean-Baptiste Sébastien Krantz (1817-1895). Autour du Palais, un parc (dit « Parc des nations »), aménagé par le responsable du services des Promenades et Plantations de la ville de Paris, Jean-Charles Alphand (1817-1891), selon le modèle des parcs à l’anglaise alors très en vogue, accueille des constructions hétéroclites, pavillons et chalets d’exposition, architectures typiques (« pavillons nationaux »), notamment exotiques, cafés et restaurants. En aval de Paris, l’île de Billancourt est réservée à l’agriculture et à l’horticulture.
En parallèle de l’exposition, se tiennent des conférences libres dans le cadre de l’exposition des poids et mesures et des monnaies, et des congrès internationaux.
De très nombreuses récompenses (19 776 au total, dont la France obtient à elle seule 51%) sont distribuées avec largesse aux exposants et aux collaborateurs de l’exposition, qui sont aussi récompensés de distinctions honorifiques.
On estime qu’environ 11 à 15 millions de visiteurs ont vu l’exposition universelle de 1867.
Les archives du Commissariat général de l’exposition universelle de 1867 sont, comme celles de toutes les expositions de cette nature, à la fois extrêmement abondantes et assez confuses dans leur organisation. Le classement originel des documents se ressent de l’urgence dans laquelle travaillaient les organisateurs de l’exposition.
La plupart des aspects relatifs à l’organisation intellectuelle et matérielle de l’exposition y sont bien représentés, sauf peut-être en ce qui concerne la participation des sections étrangères : les archives conservées concernent la seule section anglaise, faussant ainsi notre regard sur la représentativité de l’exposition.
Consulter les documents annexes ci-jointConseils pratiques pour rechercher un exposant
Répartition par groupes et par classes de l'exposition universelle de 1867
Classification method
La présentation méthodique de l’instrument de recherche vise à faciliter la compréhension de l’organisation des documents.