- Date
- 1878-1906
- Name of creator
- France. Ministère du Commerce et de l’Industrie. Commissariat général de l’exposition de 1900 (1892-1902)
- Material importance
and support - Regroupement thématique d’articles inter-sériel.
- Physical location
- Pierrefitte-sur-Seine
- Access conditions
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Communicables selon les articles L.213-1 à 213-8 du Code du patrimoine, sous réserve des restrictions imposées par l’état matériel des documents.
- Conditions of use
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Reproduction et réutilisation selon le règlement des salles de consultation en vigueur aux Archives nationales.
Description
Presentation of content
Le 13 juillet 1892, le président Carnot décrète qu' « une exposition universelle des oeuvres d'art et des produits industriels ou agricoles s'ouvrirait à Paris le 5 mai 1900 et serait close le 31 octobre suivant ». Ces deux dates sont modifiées ultérieurement et fixées, l'une au 15 avril, l'autre au 12 novembre. L'exposition se tient sur deux sites : le premier englobe le Champ-de-Mars, l'esplanade des Invalides, le Trocadéro et les bords de Seine ; le deuxième est situé au bois de Vincennes pour l'exposition sur l'agriculture, les maisons ouvrières, les chemins de fer et les concours sportifs.
L’exposition universelle de 1900 donne à Paris de nouvelles gares, des ponts et bâtiments emblématiques, ainsi que sa première ligne de métro.
En lieu et place du Palais de l'Industrie, construit pour l’exposition universelle de 1855, sont construits deux lieux remarquables : le Petit et le Grand Palais. Pour compléter l’ensemble et relier l’esplanade des Invalides à la rive droite, le Pont Alexandre III est également construit.
Le Palais du Trocadéro, installé à l’occasion de l’exposition universelle de 1878, est quant à lui remanié : il dispose désormais d’une immense salle de spectacle.
Pour accueillir les millions de visiteurs, des gares sont nouvellement construites (Gare des Invalides, Gare de Lyon et Gare d'Orsay) et une première ligne de métro est tracée et inaugurée le 19 juillet 1900. Elle relie la Porte Maillot à la Porte de Vincennes et permet au plus grand nombre de se rendre à l’Exposition.
Paris se dote par ailleurs de constructions tout aussi remarquées et remarquables, qui ne seront cependant pas conservées, comme la porte monumentale ou encore le Palais de l'Électricité conçues respectivement par René Binet et Eugène Hénard.
L’Exposition foisonne d’attractions spectaculaires. Parmi elles, la Grande Roue, qui offre une vue superbe sur l’Exposition et sur Paris, ainsi que le Grand Globe céleste, permettant aux visiteurs de découvrir l’astronomie et de visualiser à la fois la Terre et la voûte céleste, ou encore le Maréorama, œuvre du peintre et graphiste Hugo d’Alési, qui permet aux visiteurs un voyage immersif au cœur de paysages divers et lointains.
Les pavillons des participants ne sont pas en reste. Construits sur la rive gauche de la Seine, ils se déploient sur la rue des Nations. Chaque participant y met en avant un style architectural propre à la tradition de sa nation : la Russie baroque pour le grand pavillon de la Russie, un manoir de style élisabéthain pour le pavillon britannique, un pavillon empruntant ses tours à l'Alcazar de Tolède pour l’Espagne, etc. Certains de ces pavillons trouveront une nouvelle fonction à la fin de l’Exposition, tel que le pavillon de la Grèce, construit par l'architecte français Lucien Magne qui deviendra à Athènes l’église de Agios Sostis, ou encore celui du Pérou, qui, rapatrié à Lima, inspira l'édifice qui accueille désormais le Centre d’études de l'histoire militaire.
Les archives du Commissariat général de l’exposition universelle de 1900 sont extrêmement abondantes. La plupart des aspects relatifs à l’organisation intellectuelle et matérielle de l’Exposition y sont représentés, de même que ceux relatifs à l'admission et à l'installation des sections étrangères. Les dossiers concernant les trois constructions emblématiques, que sont le Grand Palais, le Petit Palais et le pont Alexandre III, offrent de riches informations sur leur construction. On regrette l'élimination de dossiers qui auraient pu présenter un intérêt historique, notamment ceux des constructions provisoires. Les dossiers concernant diverses concessions ont toutefois été conservés.
Consulter les documents annexes ci-jointConseils pratiques pour rechercher un exposant
Répartition par groupes et par classes de l’exposition universelle de 1900