Le fonds de la présidence du général de Gaulle est divisée en deux parties, l'une dite Élysée, l'autre dite Solférino, en raison de leur provenance. Les deux parties sont stucturées de la même façon et sont divisées selon les quatre grands services de la présidence, même si les Affaires étrangères sont à chercher uniquement dans la partie « Élysée » et les documents relatifs aux affaires algériennes uniquement dans la partie « Solférino » Les services de l'Élysée ou Quatre grands, secrétariat particulier, Cabinet, état-major particulier et secrétariat général reflètent les différents aspects de l'activité de la Présidence. Le secrétariat particulier dirigé par Xavier de Beaulaincourt de 1945 à 1970, est riche de l'extraordinaire longévité du titulaire de la fonction. Là, se trouvent de nombreux documents antérieurs ou postérieurs à la présence du général de Gaulle à la tête de l'État ainsi que la documentation ayant servi à la rédaction des Mémoires de guerre. C'est ici aussi qu'est conservée la collection reliée des manuscrits des discours et allocutions du général de Gaulle, de 1946 à 1969. C'est là enfin que sont conservés les dossiers de personnalités qui illustrent la riche correspondance que le général de Gaulle entretenait avec le monde politique, intellectuel, littéraire et artistique de son temps. Le Cabinet contient les documents relatifs à l'organisation des déplacements présidentiels à l'étranger et dans les départements français, aux cérémonies et à toutes les manifestations auxquelles participe le chef de l'État. Un riche fonds photographique illustre ces dossiers. L'état- major particulier, ou EMP, conserve les dossiers relatifs à l'institution militaire et aux affaires algériennes. Le secrétariat général suit la marche des affaires de l'État ; il est ainsi en relation avec tous les départements ministériels. C'est là que se trouvent les documents relatifs à la politique étrangère de la France entre 1959 et 1969, à la guerre d'Algérie, à la politique intérieure, à la politique économique et à la modernisation du pays dans la seconde moitié du XXe siècle.