- Titre :
- MAUREPAS (fonds et collection). 257AP.
- Dates :
- XIVe-XIXe siècles
- Niveau de description :
- fonds
Histoire administrative/notice biographique
Secrétaire des commandements de Marie de Médicis et secrétaire d’État (1610), Paul Phélypeaux, seigneur de Pontchartrain (1569-1621) traita avec Condé. Il suivit Louis XIII au siège de Montauban, y tomba malade et fut transporté à Castelsarrazin où il mourut.
Son petit-fils, Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain (1643-1727), fut conseiller au parlement de Paris en 1661. Il acheta en 1667 la charge de premier président au parlement de Bretagne. Intendant des finances en 1687, il devint contrôleur général des finances en 1689. Il fut ministre secrétaire d’État de la Marine et de la Maison du roi, en 1690, à la mort de Seignelay. Chancelier de France en 1699, il défendit les privilèges de l’Église gallicane et donna sa démission en 1714.
Son fils, Jérôme de Pontchartrain (1674-1747), d’abord conseiller au parlement de Paris (1691), fut nommé secrétaire d’État, en survivance de son père, en 1693, et entra en fonction en 1699. Après la mort de Louis XIV, il se démit de sa charge de secrétaire d’État de la Maison du roi, en faveur de son fils, Jean-Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas (1701-1781). En 1723, Maurepas reçut, en outre, le département de la Marine. En janvier 1738, il fut promu ministre d’État. Disgrâcié pour une épigramme contre Madame de Pompadour en 1749, Maurepas fut exilé à Bourges puis à Pontchartrain. A l’avènement de Louis XVI, il fut rappelé aux affaires en qualité de ministre d’État et de président du conseil des finances. Il s’adjoignit des ministres réformateurs comme Turgot et Necker. Mais il ne sut pas les défendre des intrigues de la Cour. Son secrétaire publia sous son nom des Mémoires.
La sœur de Maurepas avait épousé Louis-Jules Mancini Mazarini, duc de Nivernais (1716-1798), ambassadeur à Rome (1748-1752), Berlin (1756) puis Londres (1762-1763), et ministre d’État dans le cabinet Necker. Le duc de Nivernais fit de nombreuses traductions en vers de Virgile, Properce, Ovide, Anacréon, Métastase, Milton et l’Arioste. Sa Correspondance, son Théâtre et ses Discours ont été publiés en 1807.